3 / Regionales 2010 : la liste en place décline son programme Régional...
15 mars 2010 : le programme
Feuilletez en ligne le programme d' Europe Ecologie pour les Régionales, élection de mars 2010
Cliquez ici pour lire le programme
( programme rédigé pour le 1° tour )
si c'est écrit trop petit,
cliquez en bas à gauche sur Zoom +
25 février 2010 : grand meeting ce soir à La Rochelle :
Françoise Coutant, tête de liste Europe Ecologie, détaille dans la Charente Libre les axes de son programme : conversion écologique de l'économie (plan massif d'isolation des habitats...) : cliquez ici : link
Elle fait valoir la différence d'approche entre celle d'Europe Ecologie, et celle de Mme Royal et des anciens Verts qu'elle a débauchés. Elle compte déployer avec une nouvelle gouvernance.
Elle prône une répartition claire des rôles entre l'Etat et la Région et refuse d'instrumentaliser des dossiers cruciaux pour la seule campagne (Heuliez...). Le programme détaillé d'Europe Ecologie est présenté ce soir à La Rochelle.
- Toutes les interventions des participants seront traduites en langue des signes.
- des places seront réservées aux personnes en fauteuil roulant
Bus gratuit au départ de Poitiers : 18h30 aire sortie sud de l'autoroute
Inscriptions :marie.pachulski@laposte.net
Co-voiturages :
Nord Deux-Sèvres et Gâtine : Rendez-vous à 18H30 en bas de la place de l'Ancien Champ de Foire à Parthenay
Niort : RDV à 19h au parking des anciens abattoirs, avenue de la Rochelle (à côté de Loxam)
Angoulême : inscriptions par mail edwigececile@yahoo.fr ou par téléphone 05 45 94 20 57
9 fevrier 2010 : article de Sud-Ouest du 8 fevrier
Lundi 08 Février 2010
RÉGIONALES. José Bové et Noël Mamère viendront soutenir les candidats d'Europe Écologie le 25 février à La Rochelle, à l'Encan
Il fallait s'y attendre : en jouant leur propre carte au premier tour, les Verts et leurs alliés, regroupés au sein d'Europe Écologie, allaient devoir un brin radicaliser leur discours, vis-à-vis d'une Ségolène Royal qu'ils ont accompagné jusqu'ici et dont le tort premier est d'envahir allègrement leurs plates-bandes. « Le Parti socialiste a encore une vision productiviste de l'économie », tranchait ainsi, vendredi à La Rochelle, la tête de liste régionale, Françoise Coutant, de passage pour un meeting sur l'économie.
Conversion écologique
Nos différences ? « Aujourd'hui, les élus socialistes soutiennent l'extension du port de plaisance, l'A 831, le déménagement de l'aéroport ou le projet de cimenterie à la Pallice. On va même voir un garage automobile HQE (haute qualité environnementale) à La Rochelle ! Nous, nous ne parlons pas de croissance verte mais de conversion écologique de l'entreprise. Nous militons par exemple pour les Scop (société coopérative de production), pour un développement solidaire où l'humain soit plus important que le capital, pour une agriculture plus paysanne créatrice d'emplois, pour encourager toutes les formes de coopération économique ou encore pour adapter les formations aux enjeux sociaux et environnementaux... »
Françoise Coutant se démarque également de la démocratie participative chère à Ségolène Royal : « Le concept a été totalement dévoyé », affirme-t-elle. « Le Pass contraception en est une bonne illustration : la présidente de Région est allée directement livrer son dispositif, sans concertation avec les acteurs extérieurs, et en négligeant le travail des élus sur la question. Pour notre part, nous estimons que la Région doit dépasser ce mode de gouvernance en associant tous les partenaires, et en mettant en place un principe de codécisions ». La campagne est incontestablement lancée dans les rangs d'Europe Écologie. Le point d'orgue en sera la venue de José Bové et de Noël Mamère, attendus le 25 février à La Rochelle.
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LA LISTE
Les dix premiers candidats sur la liste Europe Écologie en Charente-Maritime :
Marie-Paule Jammet (tête de liste, présidente d'Artisans du Monde à La Rochelle), Patrick Larible (conseiller régional sortant), Laurence Marcillaud (enseignante en biologie à Meursac), Ludovic Texier (assistant d'éducation à Tonnay-Charente), Bénédicte Béconnier (conseillère mission locale), Stéphane Trifiletti (Port-d'Envaux, enseignant agricole), Sophie Sury, (Saint-Martin-de-Ré, ostréicultrice), Jean-Paul Russier (La Rochelle, retraité), Laure Monnereau (Royan, assistante sociale), Vincent David, (Port-d'Envaux).
1° fevrier 2010: voici une facette de la mutatation nécessaire de l'economie : comment la région peut-elle intervenir en ce domaine ?
Par son rôle en matière de formation, la Région est au premier plan pour réorienter la création d’emploi des services domestiques non qualifiés vers les services du secteur sanitaire et social (aides à domicile mais également en hébergement collectif). L’aide à domicile et les emplois relationnels exigent des compétences et des formations bien spécifiques qui les distinguent clairement des seules tâches ménagères. De même, l’amélioration de la qualité de l’emploi dans ce secteur n’est pas envisageable tant que 80% des heures de travail relèvent du particulier-employeur. Le paiement des temps de trajet, l’amélioration des rémunérations et des conditions de travail, la constitution de collectif apportant notamment un soutien psychologique ou encore l’organisation de formations diplomantes ne sont pas compatibles avec des emplois de gré à gré. Si la Région n’est pas directement en charge de l’organisation du secteur (tâche que se partagent les services du ministère du travail et de la santé et les départements), elle peut, par des mesures de communications et éventuellement de labelisation, améliorer la visibilité des structures prestataires. De même la Région peut aider à structurer l’offre de services (par exemple en soutenant des dispositifs du type ‘plate-forme régionale’ ou ‘maison régionale’ des services d’aide à domicile) comme cela est déjà fait au niveau de certains territoires locaux. Mais tous les organismes prestataires ne se valent pas. La Région, en partenariat avec les départements (en charge de l'Allocation Personnelle d’autonomie à destination des personnes dépendantes sous condition de ressources ) doit favoriser les services dont l’utilité sociale est la plus grande (notamment ceux s’adressant aux publics les plus fragiles et cherchant à recréer du lien social). Ainsi il s’agit de soutenir les structures inscrites dans une logique d’économie sociale et solidaire, respectant à la fois les usagers et les salariés, et non celles relevant de la seule sphère marchande. Les services relationnels qui constituent le socle des ‘services à la personne’ sont davantage un enjeu de cohésion sociale et de politique de lutte contre la dépendance aux profits des personnes âgées qu’un simple ‘gisement d’emplois’. Leur impact sur la qualité de vie doit être privilégié par rapport à des objectifs purement quantitatifs de création d’emplois. Le principe d’un tiers secteur au service du plus grand nombre et notamment des plus fragiles est ainsi l’exact opposé d’une politique de subventions accordées aux ménages à hauts revenus et créateurs d’emplois très précaires. ( http://economie-social.lesverts.fr/spip.php?article369 )
A écouter également en complément l'emission de radio France de samedi : http://sites.radiofrance.fr/